Les Vaisseaux Noirs

 

Finalement j'ai pas envie de lire. Retour

 

Bon c'est pas encore du Tom CLANCY. Un grand Merci à Jean CECARELLI et Yannick LEBRIS ( Tous deux sous-mariniers ) pour leur corrections au niveau technique et à Virginie LAMUR pour le Français ( Elle a pas encore fini alors un peu de tolérance s'iou plé )

 

TEMPEST

 

PROLOGUE

 

13 Octobre 2003

20 km au Nord d’Hammerfest

Région arctique

12 H 00

 

 

 

Kenuya sortit de l’igloo, se redressa et huma l’air comme pour en prendre la température. Il réajusta son col d’une main et saisit son harpon de l’autre. Il avait entreprit ce matin là de pouvoir attraper un phoque pour nourrir sa famille. Sa femme et ses enfants sortirent et lui firent les adieux aux chasseurs. Il rassura son épouse en lui rappelant que tous les chasseurs partis à la chasse au phoque sont toujours revenus et que depuis plus de vingt ans de mariage il n’était jamais rentré bredouille, jamais.

Il accrocha son harpon sur le traîneau, monta dessus et fit partir les chiens sans même adresser un signe à sa petite famille.

Ce jour ci Kenuya du chercher un trou pendant quatre bonnes heures, quand sur la banquise il aperçut la fosse salvatrice pour lui et les siens, il arrêta son traîneau, détacha le harpon et rejoignit le trou. Il s’agenouilla devant, saisit son arme à deux mains et la leva au-dessus de sa tête. Le tout était maintenant de ne plus bouger, le phoque viendrait inévitablement à la surface, ne serais ce que pour respirer. Il lui était arriver d’attendre plus de vingt quatre heures sans rien apercevoir, il n’avait jamais renoncé, ne s’était même jamais endormi. Il était toujours revenu vainqueur, toujours.

Ce jour là Hiaklewa, l’esprit des chasseurs, était avec lui, car au bout de deux petites heures, alors que le soleil éclairait encore la banquise de ses doigts de soleil pâle, il vit l’eau commencer à remuer légèrement, puis lentement elle s’assombrit. Percevant les signes de l’animal remontant par le tube de glace, il leva un peu plus son arme et banda ses muscles prêts à frapper. Mais le phoque n’arriva pas, l’eau devint encore plus sombre et ses mouvements commençaient à occasionner un clapotis sur la glace.

- " Il doit être énorme. " Pensa Kenuya.

Il remercia Hiaklewa et saliva d’avance pensant au festin. L’eau qui commença franchement à s’agiter, ne l’étonna même pas, ils se rappela son enfance où il entendait ces chasseurs qui parlaient de pièces de presque cent kilos, c’était son tour aujourd’hui d’en ramener une…

Soudain un bruit le perturba, c’était un bourdonnement léger au début puis de plus en plus fort, les chient se mirent à couiner, Kanuya roula des yeux cherchant la provenance de ce son continu pour s’apercevoir enfin qu’il venait de partout à la fois. Ses yeux se posèrent sur la banquise qui lui parut cette fois ci franchement sombre, presque noire. Il posa son harpon, se leva et regarda tout autour de lui pour admirer la noirceur de la banquise. Le son qui n’arrêtait pas de s’amplifier était maintenant un fort vrombissement qui faisait vibrer la glace. Il recula à la fois curieux et terrorisé par ce spectacle qu’il ne comprenait pas. Il lui revint en mémoire ces légendes, auxquelles il n’avait jamais crut, qui parlaient de monstres venant enlever les chasseurs.

Maintenant le vrombissement le faisait trembler lui aussi et quand la glace se mit à craquer, il se mit à courir vers le traîneau, cette fois ci franchement effrayé. Il vit de ses yeux l’énorme tête noire du monstre qui commençait à surgir de sous la glace, la rompant dans un fracas indescriptible. Elle était haute comme trois ours blanc et aussi large que deux igloos cote à cote. Il sauta sur son traîneau, dont les chiens couinaient franchement et poussa un cri qui les invita à détaler.

Tout en s’éloignant il osa se retourner pour voir une dernière fois la tête de la bête, sur laquelle avait poussé une longue corne droite, qui le regardait fixement.

Même si Kenuya était resté il n’aurait pas compris ce que c’était et même s’il avait su lire les grosses lettres blanches peintes sur la tête de son ‘monstre’ et sur la quelle on pouvait lire :

" SNLE 800 TEMPEST. "

Ce jour là et pour la première fois Kenuya rentra de la chasse bredouille. Il ne s’en remettra jamais, jamais.

Bon vous êtes arrivé jusque là c'est que vous avez du courage, que vous êtes maso ou bien que finalement ce n'est pas si mal que ça. Pour vous remercier voici le premier chapitre. (Il y en a 12 )

 

Vous en avez Marre ? Retour

 

PREMIERES CHASSES

 

 

SNLE Tempest

20 h 00

 

 

Jack et Williams étaient deux commandos de marine, de l’armée de l’OTAN, de gardes ce soir-là. Ils tournaient lentement et inlassablement autour du massif du sous-marin pour tenter de se réchauffer.

- " Quelle merde, pesta Williams, dix ans de service et me voilà à me geler le cul au pôle pour surveiller un sous-marin. "

- " T’exagère dans trois mois les essais seront finis et nous aurons trois mois de vacances. " Lui répondit Jack.

- " Possible, mais n’empêche que j’aurais préféré qu’on fasse ces test de mise à l’eau à Tahiti, pas ici. "

- " Moi aussi, mais le ‘Tempest’ est destiné à la Force Atlantique Nord. T’as une sèche ? "

Williams sortit un paquet de Marlboro qu’il tendit à son binôme. Jack s’en saisit, prit une cigarette qu’il porta à ses lèvres, l’alluma et s’éloigna de quelques pas en tirant ses premières bouffées. Il tournait le dos au bâtiment et à son ami, faisant face au soleil il admirait le paysage d’ombre sur la banquise.

- " Remarque que le paysage est superbe, vide, mais… "

Williams n’entendit pas les derniers mots de son copain, il crut tout d’abord que le vent léger avait couvert ses dernières paroles.

Puis il vit son comparse, doucement, ployer sur ses jambes jusqu’à ce que ses genoux touchent le sol, puis il s’écroula face contre terre. Williams courut immédiatement vers lui, le saisit par l’épaule, le retourna et… s’arrêta interdit par le spectacle qu’il vit. La neige avait rougie sous le sang du soldat. Il compris immédiatement que la balle qui avait frappé son compagnon avait été tiré par un sniper embusqué qui n’hésiterai sûrement pas à recommencer. Il saisit le FAMAS qui pendait à son épaule, l’arma et regarda dans la direction probable d’où venait la balle. Ce fut sa seule et dernière erreur. La balle pénétra dans son œil gauche à la vitesse de trois cent mètres par seconde, sa course fut modifiée par la masse cérébrale de l’homme et elle ressortit par l’os occipital droit, juste sous l’oreille. Son corps sans vie ne fit presque aucun bruit en percutant la neige, seul le FAMAS émis un léger cliquetis métallique pouvant être entendu du bâtiment. Mais il n’en fut rien la banquise resta déserte, apparemment aucun homme d’équipage n’avait entendu qui que ce soit.

Jordan regarda pendant une trentaine de seconde dans la lunette de son fusil, mais en vain il ne vit aucune autre âme qui vivait. Il se redressa doucement et fit un large geste de ralliement du bras. A son appel une centaine d’homme se redressèrent. Ils portaient tous la même tenu de camouflage blanche. Une trentaine d’entre eux avait en mains un MK30 modèle d’assaut muni d’un silencieux. Ils armèrent leurs fusils et partirent au pas de gymnastique vers le sous-marin qui se trouvait à un peu plus de cinq cent mètres de là. Leur groupe se divisa en trois parties, les deux premiers pénétrèrent dans le bâtiment par les panneaux avant et arrière pendant que le troisième, aussi silencieusement que mortellement, monta à l’assaut du massif. Le reste des hommes s’avança doucement vers le bâtiment. On n’entendit presque aucun bruit, seul le ricochet d’une balle vint rompre le silence. Au bout d’une minute l’équipe de commandos se mit à sortir les cadavres du ‘Tempest’ et les alignèrent en bon ordre devant le bâtiment.

Seule une trentaine d’hommes d’équipage étaient encore vivants.

L’un des commandos fouilla respectivement deux hommes d’équipage et vint prestement devant Jordan.

- " Voici les deux paires de clés de lancement des missiles pris au cou du commandant et de son second. " Fit il en les lui tendant.

Jordan le remercia et l’homme rejoint prestement les rangs que ses frères d’armes avaient formés.

Tel un général inspectant une troupe Jordan fit un aller-retour, les mains dans le dos, devant ses hommes. C’était un grand gaillard, dans les un mètre quatre vingt dix, albinos le visage buriné et une large cicatrice lui barrait le visage.

- " J’ai entendu une balle ricocher ! Puis-je savoir qui et pourquoi ? " Fit il en s’adressant à ses hommes.

Un homme sortit des rangs et se présentât au garde à vous devant lui.

- " Votre nom ? " Fit Jordan.

- " Major Bright Mon Commandant. Le bâtiment a légèrement bougé lorsque j’ai fait feu sur l’un des mécaniciens. "

Jordan tourna autour de l’homme et une fois passé derrière celui ci il sortit son Makarov et lui logea une balle dans la tête.

Lorsque le bruit de la détonation se dissipa il reprit la parole.

-" Nous avions convenu qu’il n’y aurait pas d’erreurs. Je suis persuadé que celle du major Bright sera la dernière… "

Il fit quelque pas devant les hommes encore vivant du Tempest.

- " Je suis le Commodore.Jordan Kostov. Fit il dans un français presque sans accent. Nous avons décidé de vous laisser la vie sauve. Chacun de vous travaillera à son poste sous la surveillance de deux de mes hommes pendant la durée de notre retour chez nous. A la moindre erreur de votre part ou tentative de mutinerie ou de quoi que ce soit envers mes hommes, le ou les responsables seront éjectés en mer par les tubes lance-torpilles mais comme je ne veux pas vous abandonner tout seul un autre homme de votre équipage vous accompagnera… Réfléchissez bien toute tentative vous condamnera vous et un innocent. Vous avez la possibilité de refuser et de rester sur la banquise à attendre des secours. Malheureusement nous ne pourrons vous donner aucun matériel de survie et je crains que par ces températures… "

Un homme le coupa dans sa locution.

- " Nous sommes des marins de… "

Le Makarov de Jordan détonna à nouveau.

- " Y a t il d’autres réfractaires ?… "

Aucun homme ne broncha.

- " Parfait…balancez, nous appareillons dans une heure… Exécution. "

Les hommes disparurent en silence dans le sous-marin. Resté seul avec le commandant du Tempest Jordan admira le soleil sur la banquise, le chuintement des machines vint à ses oreilles, il regarda les quatre clés brillantes au creux de sa main gantée.

 

- " Maintenant nous possédons à nouveaux le feu de l’enfer. " pensa t-il.

Puis il se retourna vers le commandant.

- " Vous ne faites pas partie du voyage. "

 

SFAN TEMPEST.

21 h 00

 

Jordan fit demi-tour et monta le long du massif du bâtiment. Debout dans la baignoire il admira une dernière fois l’horizon et inspira une grande bouffée d’air avant de s’engouffrer par le panneau du kiosque..

L’odeur si familière du sous-marin lui ravi les narines, un mélange de graisse, de gazole et de transpiration. La climatisation ronronnait très légèrement.

Il parcourut du regard le poste central, il regarda ses hommes s’affairer et interpella le plus grand d’entre eux.

- " Second. "

L’homme se présenta devant lui.

- " Faite le plus rapidement un état des machines, un inventaire complet des armes et rendez moi compte. Ne mettez pas les hommes du Tempest au points névralgiques, ni à la radio, ni au sonar, ni aux machines, ni aux armes. Quand nous serons sur le point d’appareiller, appelez moi, je serai dans ma cabine. "

L’homme acquiesça de la tête et jordan regagna la cabine du commandant sans même hésiter de porte.

Jordan jeta son sac sur la table, se débarrassa de ses vêtements et pris une douche de sous-marinier. Une minute tout au plus, quand la moindre goutte d’eau désalée sert en priorité au refroidissement du cœur nucléaire du bâtiment et accessoirement à boire.

Il sortit se sécha, ouvrit l’armoire à vêtement et en retira un survêtement noir sur lequel les couleurs du sous-marin étaient brodées sur l’épaule gauche.

- " Vous permettez commandant " fit il avec un rictus marqué.

Il enfila la combinaison et s’étendit sur sa bannette en fermant les yeux.

La sonnerie de son téléphone le sortit de sa torpeur.

- " Commandant nous sommes prêts à appareiller. "

- " Parfait ne faite rien sans moi, j’arrive. "

Il se leva et se jeta contre la porte pressé de reprendre les commande d’un sous-marin.

Il traversa la coursive à grand pas et rejoint le central.

Le second présenta son rapport.

- " Commandant les ingénieurs nous signalent que le réacteur et tous les auxiliaire sont en état, Notre armement Tactique est opérationnel quand au conventionnel il est composé de 30 torpilles F119, 4 Leurres F215, 8 contre mesures et 6 missiles SM39. "

Jordan acquiesça de la tête et se retourna vers l’officier sonar.

- " Aucun contact ? "

L’homme enleva une oreillette de son casque.

- " Je discerne un sous-marin classe Rubis. Azimut 2-6-8. Il évolue à une vitesse de 4 Nœuds. Distance 10.000 mètres. "

Tous les hommes du PC le regardèrent.

- " C’était à prévoir tous les SNLE sont escortés de SNA à plus forte raison pour les premiers essais en mer. "

Il fronça les sourcils une seconde, décrocha l’interphone et fit un appel général.

- " Ici le commandant un sous-marin classe rubis est notre ange gardien. Nous allons nous dégager des glaces le plus rapidement possible. Le bruit occasionné couvrira l’insertion d’une F119 dans le tube 1 et d’un F215 dans le 2.  "

Il raccrocha et s’adressa à l’officier de tir.

- " Nous appellerons le but Alpha… Trouvez moi une solution de tir. " …

 

 

SNA Flash

21 h 00

 

 

Gary tapotais nerveusement son crayon à papier sur sa console, il le jeta négligemment sur son pupitre et passa un mouchoir de papier sur ses écrans.

- " Tu t’emmerdes ? "

Gary tourna la tête pour découvrir le matelot Delessert qui avait posé cette ‘judicieuse’ question.

- " Tu parles être là à surveiller un SNLE qui teste ses performances. "

- " Tu préférerai pister un Typhon ? "

- " Sans aucune mesure. " Rétorqua Gary.

- " Tu me ferai écouter le monde du silence ? "

Demanda le matelot.

Gary enleva son casque et le tendit à Delessert qui le mis sur ses oreilles. Un brouhaha indescriptible lui parvint aux tympans.

- " C’est ça que tu entends tout le temps ? "

Tout en remettant le casque autour de son cou; Gary fit oui de la tête avec un petit air de satisfaction

- " Et tu arrive à entendre d’autres bâtiments ? "

Gary refit exactement la même gestuelle.

Son casque autour du cou il n’entendit pas les sons en provenance du ‘Tempest’ ce fut l’alerte informatique qui lui signala les perturbations acoustiques qui se propageaient. Il remit immédiatement le casque sur ses oreilles, coupa l’alarme et analysa les sons. Quatre secondes lui suffirent à trouver la cause des perturbations, il ajusta le micro devant sa bouche.

- " Sonar à C.O. J’enregistre un mouvement du ‘Tempest’. "

Michel Wayat compulsait une carte et sirotait un thé à la menthe. Il avait à peine quarante ans, presque une tête de poupon avec de très belles mèches blondes. Dans le civil il était peu probable que sa bouille d’angelot inspire la moindre crainte ou le moindre respect, mais à bord de son bâtiment Michel était l’un des plus brillant commandant de sous-marin de ses dernières années et le plus jeune de toute la flotte Atlantique Nord. Il posa sa tasse fumante et sans relever les yeux de sa carte posa sa main sur l’interphone.

- " C.O à sonar. Vous voulez bien repetter. "

Gary avala sa salive.

- " Commandant j’enregistre une mis en œuvre du Tempest ".

Michel leva la tête et regarda son second.

- " Il n’était pas censé rester 24h de plus ? "

Stéphane Daminsky, second du Flash répondit par l’affirmative.

- " Sonar si tu le lâche je te colle dans un tube lance torpille, donne moi son cap, sa vitesse, sa distance et son azimut. "

- " Bien commandant. Il vient de se dégager. Il est au cap 0-9-2. Il est en surface pour l’instant… Non. Il plonge… Profondeur 195 mètres. Vitesse 28 nœuds. Cap inchangé. Il à l’air pressé commandant. Il cavite. "

- " Peut être est –il en avarie. " Dit Stéphane.

- " Possible mais on ne peut le lâcher. " Ajouta le commandant.

Wayat se leva et sema ses ordres.

- " Venir au 0-9-8. Vitesse 15 Nœuds. Immersion 190 mètres. Situation super silence. Préparez-moi une bouée SLOT. Nous la larguerons dés que nous ne serons plus sous la glace. On ne le lâche pas. "

Les ordres furent tous reppettés par les officiers. Wayat se tourna vers son second.

- " Mais ou vas t-il bon dieu ? "

Caviter : les cavitations sont une formation de bulles de vapeur sur l’hélice lorsque celle ci tourne trop vite. Elles sont source de bruits qui rend un bâtiment très facilement détectable.

Bouée SLOT : Bouée éjectable qui une fois à la

SNLE Tempest

22 h 00

 

 

Le sonar se retourna vers le PC.

- " C’est gagné commandant le Rubis suit le F215. "

Jordan souleva les sourcils de satisfaction.

- "  Venez au 0-9-2. Immersion 195 mètres. Vitesse 10 Nœuds. Nous allons nous coller dans son baffle. "

Il se retourna vers son officier de tir.

- " Alors cette solution ? "

- " La solution est dans l’ordinateur commandant. Le tube à été pressurisé. La porte extérieure est ouverte. La torpille est programmée et parée. "

Jordan inspira à pleins poumons.

- " Sonar distance d’Alpha ? "

- " 5.500 mètres, commandant. Il est droit devant. Il suit le leurre. "

Le second regarda son commandant.

- " Il ne nous entend même pas. Il va suivre se leurre pendant des heures. Nous pourrions disparaître. "

- " Nous ne sommes pas la pour faire des sentiments. Tube 1 feu " Fit Jordan en se retournant vers l’officier de tir.

Le bruit de la F119 expulsée du tube ne fut pas perçu par le Flash.

 

 

SNA Flash

22 h 15

 

Gary se retourna et appela du regards le second. Celui ci voyant son Sonar pour la première fois dans l’embarras se dirigea vers lui.

- "  Alors Gary. Gêné de traquer un des nôtres ? "

- " Ce n’est pas ca Stéphane tiens écoute. "

fit il en lui tendant son casque.

Stéphane était un ancien officier sonar avant d’être commandant en second du Flash. Il prit le casque et le mit sur ses oreilles… Dix secondes plus tard il le rendit à son matelot.

- " Il est drôlement bruyant. " Fit il avec ironie.

Gary secoua lentement la tête de façon affirmative, tout en reprenant son casque.

Stéphane tourna le dos à son Sonar pour rejoindre le PC.

- " Tu as entendu les pings métallique ? "

Demanda Gary.

Stéphane s’arrêta net dans sa marche et se retourna.

- " Comment tu sais… ? "

- " Le train d’ondes se répète toutes les dix-huit secondes. "

Il se précipita vers le sonar et remis le casque sur ses oreilles.

Parmi le flot de son qui lui parvinrent nettement se distinguait un clang de temps en temps.

- Clang…clang… clang… clang…

Il rejeta le casque au sonar et se précipita au PC.

- " Ejectez-la immédiatement. " Fit Wayat à

un matelot en lui tendant une disquette, qui contenait le message, destinée à la bouée.

- " Commandant nous ne pistons pas le Tempest. "

Il regarda son second et fronça les sourcils de manière interrogative.

- " Pardon ? " Fit Le commandant.

A ce moment là leur parvint le son de l’éjection de la bouée à la mer, le tout fut suivit d’un long sifflement strident au travers de la coque.

Michel regarda son second.

- " Mais qu’est ce que c’est que ça ?… "

Le sifflement s’intensifia.

Tous les hommes se regardèrent avec une angoisse pesante sur leur regards.

Le second le regarda droit dans les yeux.

- " Il nous à baisé Commandant .Nous suivons un leurre. Quand à ce bruit… c’est une grenouille. "

- " Nom de Dieu… " Fit-il avec amertume.

 

Bon voilà. Vous avez aimé ? Vous avez détesté ? Vous avez un commentaire à faire. Sousmarin@chez.com

 

 

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