ANALYSE DE ROMAN :
"LE SOUS-MARIN DE L'APOCALYPSE"
De
Michael DIMERCURIO
( par André LASNEY )
Le roman
"Le sous-marin de l'apocalypse" est une oeuvre de fiction et, comme
telle, peut donner libre cours à l'imagination de l'auteur. Toutefois, compte
tenu de la personnalité de celui-ci, ancien officier à bord d'un sous-marin des
Etats-Unis et spécialiste en technologie de pointe en matière d'armement, il
nous a paru intéressant d'analyser le roman sur un plan technique, pour en
faire ressortir les anomalies, les erreurs, voire les outrances, par rapport à
un réalisme objectif. Une partie de ces anomalies sont, toutefois, traitées
sous la forme de questions et non sous la forme d'affirmations.
Certaines références sont extraites de "Flottes de combat"
Les références
des pages sont celles de la version française éditée en avril 1996 par
"L'Archipel".
Chronologie et
"acteurs" en présence
L'auteur
situe le prologue en décembre 1973
(p13) et le roman proprement dit… plus de
20 ans après (p27) et ...il y a tout
juste cinquante ans (après les bombes lancées sur le Japon) (p47), donc en
décembre 1995.
Il met
en scène des personnages aux "fonctions réelles" mais avec des
"noms fictifs".
Les
sous-marins en présence sont parfois "réels" parfois
"fictifs" ou "imaginaires", et on ne voit pas toujours le
pourquoi de cette discrimination ; ainsi :
- le
"Stingray" est un type "Skipjack". Le nom n'existe pas mais
le numéro SSN 589 qui lui est attribué (p68) correspond à celui du
"Scorpion" disparu dans l'Atlantique en mai 68.
- le
"Devilfish", du type
"Pyranha" (p27), le premier
du type ayant le numéro SSN 637 (p65). Or ce numéro 637 est celui du
"Sturgeon" premier de série des sous-marins de ce type. Le numéro SSN
666 donné au "Devilfish" (dessin en tête de roman) est en réalité
celui du "Hawkbill".
- le
"Billfish" qui coule un sous-marin
russe (p191) est un type "Sturgeon" bien réel avec le numéro SSN
676.
- les
sous-marins cités page 116 sont tous des type "Sturgeon" à
l'exception du "Pyranha" et du "Barracuda" qui sont
fictifs.
- les
sous-marins américains type "Los Angelès" et "Tresher" et
les sous-marins russes "Victor III" , "Alfa" et
"Akula" sont bien réels (il n'est pas évident toutefois que le
premier Victor III était opérationnel en 1973 (p69), mais sûrement un Victor
II). Par contre, le type "Oméga" (Kaliningrad dans le roman) est tout
à fait imaginaire et nous en parlerons plus loin. L"Allentown" type
Los Angelès est fictif, mais on ne donne pas son numéro !
Pour
conclure sur ce sujet, il faut préciser que, en décembre 95 au moment ou est
censé se passer le roman, les américains possédaient 80 sous-marins nucléaires
d'attaque en activité et les russes 70 "seulement" (attaque +
lanceurs de missiles de croisière + lanceurs de missiles aérodynamiques). Il
était donc difficile pour les russes de disposer de 120 SNA rien que pour la
flotte du nord, sans compter celle du Pacifique.
Les
"outrances"
Nous en
avons retenu trois principales et quelques secondaires, ces dernières étant
plutôt des coïncidences ou des situations bénéfiques pour une "bonne
fin" du roman (un peu comme dans les James Bond). Nous dirons de ces
situations, qu'elles montrent que l'auteur veut faire du sensationnel voire de
l'effrayant.
Les deux
premières racontent une action normale, la chasse rapide, même si celle-ci est
exceptionnelle :
Page 38
quand le "Devilfish" fait surface en catastrophe : Une fraction de seconde plus tard, un nez
noir et profilé bondit hors de l'océan. Pendant quelques instants, le temps
sembla s'écouler au ralenti et, très lentement, le reste de la forme
cylindrique émergea complètement, noire sur le dessus, rouge mat en
dessous. En moins d'une seconde, la forme d'acier massive, de 90 mètres de
long et de 10 mètres de diamètre, sortit complètement de l'eau sous un
angle de 50 degrés, éclaboussant le Diamond lorsque l'énorme hélice de bronze
du sous-marin émergea. Le mastodonte retomba en déchirant la surface de
l'eau......!!!
Même si
le sous-marin est lancé à sa vitesse maximum, il est impossible de le faire
émerger de plus d'une vingtaine de mètres ! Ce serait d'ailleurs très dangereux
pour les circuits de réfrigération du bord qui, se remplissant d'air pendant ce
bref instant, ne rempliraient plus leur rôle ensuite. Il aurait suffi de
quelques corrections pour rendre le texte plausible sans lui retirer son
caractère sensationnel.
Page 275
et suivantes quand, là encore, le "Devilfish" fait surface sous la
banquise : Le Devilfish remontait vers la
surface avec une assiette positive de 45 degrés, accélérant jusqu'à 19 nœuds…
La crête de pression de la polynia était épaisse de 25 mètres… un
sous-marin de 4500 tonnes entra en collision avec la surface inférieure de la
banquise. Le sous-marin avait une vitesse de 9 mètres par seconde… La glace
se pulvérisa, comme frappée par la main de Dieu. La sphère du sonar fut
enfoncée… la glace cessa de résister et un trou de 30 mètres de diamètre se
forma… La coque cylindrique du Devilfish passa à travers le trou dans la
glace… Le bâtiment continua sur sa lancée et atterrit sur la banquise
comme une sorte de baleine géante. Il glissa au sommet d'une petite crête et
s'arrêta à plus de 80 mètres de l'ouverture qu'il avait forée dans la glace.
Des
calculs, relativement simples pour des spécialistes, montreraient ce que cette
séquence a d'irréaliste ! Surtout que là, la vitesse n'est "que" de
19 nœuds ! Faire émerger le sous-marin 300 mètres plus loin dans la polynia eut
été aussi spectaculaire !
Enfin
une action, que l'on peut qualifier "d'anormale" dans les conditions
de la mission du Devilfish, est décrite page 178-180 et 192. Il nous semble, en
effet, tout à fait risqué d'aborder volontairement par en dessous le
Kaliningrad, comme le fait Pacino. La vitesse d'abordage est de 6,8 m/s (mais est-ce objectif, compte
tenu qu'il s'agit d'une vitesse d'ascension verticale alors que seule la caisse
de stabilisation a été vidée ?). Les Sturgeon, comme les Los-Angèles, n'ont pas
de superstructures et c'est directement la coque épaisse qui encaisse le choc
avec comme conséquences…: pas mal de problèmes… mais rien de
dramatique… et le câble tracteur de l'antenne remorquée coupé par écrasement de
la gouttière... nous dit l'auteur.
Tout ça
est bien romancé !
Comme
secondaires, nous dirons :
- que le
Devilfish a "bien de la chance" que la torpille Magnum n'ait pas de
détecteur magnétique, alors que c'est ce même détecteur qui permet à ses
propres torpilles Mark 50 de toucher le Kaliningrad !
- qu'il
a aussi beaucoup de chance de pouvoir redémarrer son réacteur en catastrophe
pour retrouver sa propulsion pendant quelques minutes !
- qu'il
est étrange que, avec sa seule propulsion de secours, il ne coule pas plus tôt
avec... le bruit effrayant de l'eau de
mer envahissant les cales (p245)... 60
cm d'eau dans les cales de la machine et j'ai besoin de la pompe d'assèchement,
mais elle exigerait trop d'énergie de la batterie (p249)... et 80
cm d'eau dans le poste torpilles (p263). Soit, au bas mot, 50 tonnes de
flottabilité négative rien que pour le poste torpilles !
Et
encore :
- çà
fait vraiment James Bond quand on nous dit (p265 et 266) que l'implosion du plutonium a commencé dans le
missile SSN-X-27 quand l'aile du chasseur vient le frapper !
- les
satellites militaires ont sans doute d'excellentes définitions mais il nous
paraît excessif de voir, et de pouvoir compter, sur une photo prise par
satellite… le nombre d'étoiles figurant
sur les fanions de la voiture de l'amiral Novskoy et sur le Kaliningrad
(p70). Surtout que ces fanions doivent être verticaux ! Qu'on voie à la rigueur
les petits points formés par les ouvriers
(p61) ou les échelons montant le long
du massif jusqu'à la baignoire (p126) ?
Le Kaliningrad
Ce
sous-marin est, bien sûr, imaginaire car les "Typhoon" sont
actuellement les plus gros au monde avec leurs 25000 tonnes.
Le
Kaliningrad fait 200 mètres de long, 60
000 tonnes et une puissance totale de 3 000 mégawatts (p44) ; une double coque, la coque épaisse en
titane, l'enveloppe extérieure, de section ovale, de 25 mètres de largeur au
maître couple, 7,5 mètres sur les côtés entre les deux coques et 4,5 mètres en
haut et en bas (p62), deux réacteurs
à sodium liquide, 600 000 chevaux sur
la pompe-hélice, filant à 45 nœuds et peut être 50 (p63), plonge jusqu'à 2250 mètres et peut sans
doute descendre jusqu'à 3000 (p64). Il est équipé d'une sphère de sauvetage
principale à l'arrière de la tranche E et d'une sphère secondaire de 6 mètres de diamètre (p174) destinée au personnel de quart au PCNO
(p299).
De ces
quelques données, nous pouvons déduire les enseignements suivants :
- la
coque épaisse, en titane, a un diamètre de 10 mètres (25 - (2x7,5) et la
"hauteur" de la coque extérieure est donc de 19 mètres (10 + (2x4,5).
Ce diamètre est "confirmé" par le dessin du début puisqu'il y a 3
ponts. D'après ce même dessin , on peut estimer que la coque épaisse fait 170
mètres de long. Le déplacement de la coque épaisse est donc de 13350 tonnes
environ.
Avec ses
10 mètres de diamètre, la coque se rapproche des "grands" sous-marins
modernes, qu'ils soient stratégiques ou d'attaque. Si on admet que la limite
élastique du titane est de l'ordre de celle d'un "bon" acier, à masse
de coque égale il plongera plus profond dans le rapport des densités, soit
7,8/4,5 = 1,73, et encore, ce rapport sera réduit par la masse de la coque
extérieure qu'il faut déduire de la masse disponible pour la coque épaisse. Si
on admet que l'immersion maxi des sous-marins est de de l'ordre de 600 mètres,
le Kaliningrad ne devrait donc pas dépasser une immersion de 600 x 1,73 soit
environ 1000 mètres.
La place
utilisée par les réacteurs (un seul semble représenté sur le dessin) et par la
machine, semble bien faible eût égard à la puissance à produire et à
transmettre. Dailleurs, il ne semble pas réaliste de loger des réacteurs de
1500 mégawatts dans une coque de 10 mètres de diamètre. De même pour les
turbines nécessaires pour transmettre les 600 000 chevaux nécessaires, par
contre, pour obtenir 50 nœuds. De la même façon, un propulseur unique de cette
puissance est-il réaliste dans l'état actuel des connaissances ? (les plus gros
porte-avions américains ne dépassent pas 70 000 chevaux par hélice !)
Le PCNO,
d'après le dessin, mais également compte tenu du texte, est un
"kiosque" au dessus de la coque principale. D'après ce qu'on nous
dit, il renferme, comme sur les sous-marins occidentaux, tous les moyens de
contrôle et de navigation, mais aussi les moyens de conduite des armes et les
transmissions ! Il faut donc qu'il ait un volume nettement supérieur à ce qui
figure sur le dessin. On ne distingue, en effet, qu'une mini coque cylindrique
de 5 à 6 mètres de diamètre et d'une dizaine de mètres de longueur, compatible
avec l'espace compris entre les deux coques et le développement du massif ! -
et pourtant l'auteur nous parle page 174 d'une échelle de 3 mètres menant du
PCNO à la sphère de sauvetage ?
Les
russes ont la seule marine qui a utilisé des sphères largables pour le
sauvetage des équipages, mais leur efficacité n'a pas été prouvée! La sphère
secondaire du Kaliningrad, qu'on voit mal sur le dessin (?), servant au
personnel de quart au PCNO et placée au dessus de celui-ci, a un diamètre de 6
mètres. Par contre la sphère de sauvetage principale, servant donc au reste de
l'équipage, est placée sur l'arrière du massif, entre la coque épaisse et la
coque légère et ne peut donc faire plus de 4,5 mètres de diamètre ! Il y a là
une anomalie de définition !
Il est
fait allusion pages 45-62-63-142 et 234 aux effets "bénéfiques" d'une
double coque sur la résistance aux attaques d'engins sous-marins (torpilles ou
autres), l'eau retenue entre les deux coques jouant le rôle d'un blindage grâce au sandwich acier-eau-titane. Est-ce réel ou un "vœu pieux"
de l'auteur ? Si c'est bien exact, on peut se demander pourquoi les marines
occidentales font l'impasse en n'ayant qu'une coque unique ?
Le
Devilfish (type Sturgeon) et l'Allentown (type Los Angeles)
La
description du premier,"acteur" principal du roman, est très bien
faite. C'est normal, puisque l'auteur a été embarqué comme officier sur un
sous-marin de ce type. La description partielle du second n'est abordée que
pour en faire la critique. On note qu'il est dit page 58 : ...le Los Angeles, un sous-marin que les
équipages considéraient comme un gigantesque pas en arrière par rapport à la
génération adulée des Piranha (Sturgeon), page 290 : Ces foutus Los Angeles représentaient vraiment un gigantesque pas en
arrière dans la technologie des sous-marins. Et on fait dire à l'amiral
page 59 : Cà m'a bien plu de voir un
Piranha écraser un Los Angeles de cette façon.
Est-ce
une position personnelle de l'auteur ou effectivement le sentiment des
utilisateurs ?
Si c'est
bien exact pourquoi dit-on dans les revues spécialisées que "Les Los
Angeles sont les meilleurs sous-marins d'attaque au monde" et que les
Etats-Unis en ont construit une soixantaine ?
Il est
dit page 28, mais on en parle ailleurs, que le Devilfish, donc les Sturgeon,
mais c'est également vrai pour les Los Angeles… sont équipés de 4 tubes de 6 mètres de longueur implantés au niveau
inférieur de la tranche D, au centre du bâtiment . Il faut
relativiser cette dernière expression, à moins que l'on veuille l'opposer à
"dans l'axe à l'avant ". En fait, les tubes sont montés, suivant
l'expression française, "en barbette" à l'avant de la tranche D pour
sortir de la coque épaisse là ou cette dernière réduit son diamètre pour
l'implantation des ballasts ou de la charpente avant. Dans ces conditions, ils
sont plus près du quart avant que du centre du bâtiment !
Armement
Tous les
engins, torpilles et missiles, utilisés ou cités dans le roman sont, en
principe, imaginaires dans leur appellation ! (torpilles Mark 49 et 50 -
missiles Javelot - torpilles Magnum de 1m de diamètre et missiles SSN-X-27).
Les sous-marins américains embarquent des torpilles Mark 48 et lancent des
missiles Tomahawk par les tubes lance torpilles ou en système spécifique de
lancement vertical. Les russes n'ont "que" des torpilles de 800 mm
maximum et embarquent des missiles SSN-X-24 !
Remarques
diverses en vrac (parfois sous forme de question)
(p38)
Les sous-marins américains ont-ils effectivement la partie inférieure peinte en rouge mat ? Cette différenciation ne
semble pas très rationnelle pour un bateau passant le plus clair de son temps
en plongée.
(p36-37)
A la chasse rapide à l'AV : un
rugissement assourdissant emplit le PCNO… Un brouillard dense envahit le
compartiment, provoqué par la détente de l'air provenant d'une fuite sur un
joint de sectionnement de chasse rapide. A la chasse rapide à l'AR : ... le bruit augmenta encore… Le brouillard
s'épaissit au PCNO
Si le
brouillard s'épaissit au PCNO, c'est qu'il y a également une fuite au sectionnement
de chasse AR ? Vraiment pas de chance
! Noter également qu'on nous dit page 272 : le
PCNO se remplit de condensation !
(p56 et
86) Le sous-marin étant en surface, on dit que les deux périscopes sont hissés et tournent furieusement pour
faire des points ? Est-ce un usage normal d'un périscope en surface, alors
que le radar est également en fonction et que l'équipe de quart à la passerelle
a la vue dégagée ?
(p56) Les dix pales de l'hélice s'enroulaient en
spirale. Il nous semblait qu'on n'avait pas dépassé 7 pales, sauf l'Albacore, en 1965, et certains Victor
russes, équipés de deux hélices contrarotatives sur le même arbre !
(p64-198-230-311)
On fait allusion dans ces pages à l'injection
de polymères dans la couche limite (pour réduire la traînée). Est-ce
opérationnel ou une utopie de romancier, même s'il est spécialiste en
technologie de pointe ?
(p83) Coller des bandes adhésives sur chaque trou
ou fissure des superstructures. On réduit sans doute les bruits mais on
risque d'empêcher l'évacuation de l'air au moment de la plongée.
(p97) Le
commandant en second fait sa ronde pour
s'assurer que le bâtiment est paré à appareiller alors qu'il est à 40
nautiques en mer. Nous pensons qu'il faut lire "paré à plonger". En
tout état de cause, cette vérification est toujours faite avant l'appareillage.
(p107) On demande de prendre la situation silence patrouille alors que le sous-marin
est à 34 nœuds affichés !!
(p120)
Le Kaliningrad vide son régleur milieu…
amorce son retour en surface sous l'effet de la flottabilité positive…
immersion 11 mètres. Nous sommes en surface… - Bien chassez cinq secondes
partout… cette séquence semble bizarre ?
(p134) Le second voudra profiter (de l'immersion
périscopique) pour évacuer les poubelles par le sas vide-ordures. Heureusement,
la chasse au SVO peut se faire également en immersion.
(p134) Les courbes d'erreur des CIN ne sont pas
constantes. Nous sommes très au nord. En principe la précision des CIN
n'est pas affectée par la latitude.
(p170) Le Nevsky était un sous-marin pratiquement
neuf de type Alfa. Il ne restait en 1995 qu'un seul Alfa dans la marine
russe et il servait à faire des essais !
(p207) L'opérateur Kr (qui s'occupe de la
conduite du réacteur) ouvrit les
disjoncteurs des turbo-alternateurs (p208) L'opérateur Kr siffle entre ses dents …la batterie en a pour 20 minutes
à ce régime de décharge. Ces actions ou propos sont plutôt à attribuer à
l'opérateur de Ke (qui conduit l'usine électrique - voir page 261 ...On décharge à 800 ampères annonça
l'opérateur de Ke ).
(p208)
Alors que le réacteur est déjà en alarme, Delaney dit : …passez la propulsion sur le moteur électrique. Or la logique veut,
et les ordres étaient, (p199) …passez la
propulsion sur le moteur électrique de secours et mettez le réacteur en alarme.
(p234)
Sur le Kaliningrad, on parle de …batteries
extérieures logées dans l'espace annulaire entre les deux coques sans
préciser de quoi il s'agit ! On dit aussi …l'onde
de choc atteignit les couples extérieurs (de la coque épaisse) qui fluent,
flambent et se brisent. La disposition des couples à l'extérieur est moins
avantageuse pour assurer une bonne résistance à la coque épaisse.
(p244) La cloison avant de la tranche A fut écrasée
par la pression… Une onde de pression comprima l'atmosphère des compartiments…
faisant monter instantanément la température à plusieurs milliers de degrés. Ce
n'est pas très réaliste !
(p242 et
244) Dans ces deux pages, on nous dit que le Kaliningrad est touché par l'onde
de choc avant le Devilfish, alors que le premier se trouve à 7000 m de
l'explosion et le second seulement à 5000 m !
(p245)
L'accélération fit tomber Pacino… et le
projeta par l'échelle qui menait sur l'arrière du pont inférieur (donc pont
2) ...à proximité du panneau d'accès au
tunnel du réacteur. Or ce panneau d'accès au tunnel est au pont 3 sur le
dessin et çà semble logique !
(p248)
On nous dit : Le compartiment batterie
avait du être envahi par l'eau de mer, provoquant un gigantesque court-circuit.
et quelques lignes plus loin : Il
réalisa que la seule source d'énergie restant au bâtiment était sa batterie.
En fait, le compartiment est envahi par
l'eau de mer et la batterie explose "seulement" page 264 alors
que le réacteur est déjà redémarré !
(p302)
L'Allentown ayant fait surface dans la polynia, on ne nous dit pas ce que sont
devenus son massif et ses barres AV réputés (p259) ne pouvant aller sous la
banquise ?
André LASNEY
Vous n'êtes pas d'accord,
vous avez aimé,
vous voulez en débattre,
vous avez une critique à émettre (constructive) ?
(c) 2001 http://www.sousmarin.net